
Je dois l'admettre, j'ai été pris au dépourvu. Et c'est précisément cette surprise qui m'a poussé à me rapprocher de Patrick Botteron après l'une de ses interventions. Mais attention, on ne parle pas ici d'un banquier ordinaire. Head du private banking chez BCV, il se distingue aussi en tant que business angel activement impliqué dans l'univers dynamique des startups suisses. Ce qui était censé être un dialogue sur l'excellence et la premiumisation s'est transformé en une conversation captivante sur ce qui occupe le plus mes pensées ces temps-ci : l'impact. Une divergence totale du cliché bancaire, vers un échange qui résonne avec notre époque.
Parmi les nombreux sujets d'impact, concentrons-nous pour ce post, sur le sens, le « purpose », les valeurs et la culture d'entreprise.
Homme de la région, amoureux de la Riviera Vaudoise, Patrick évolue dans un univers où l'argent et les rendements dominent, mais étonnamment, il n'en parle pas... À ma grande surprise, sa vie semble guidée par le sens... ce « purpose » qui s'est aussi dévoilé après un MBA onsite à Harvard… Cette envie et ce besoin d'exercer une influence et un impact positif auprès de ses parties prenantes, ses clients, ses équipes, ses startuppers. Et comment ?
Dans un univers où d'innombrables grandes entreprises semblent se ressembler, dotées de talents exemplaires et d'une efficacité indéniable, toutes dédiées à une vision innovante – prenons le secteur bancaire comme illustration - qu'est-ce qui fait que certaines se distinguent ? Quel est ce petit supplément de magie ? Ce supplément d’âme ?
Pour Patrick, elles appréhendent leur rôle différemment et l'incarnent différemment. Le petit plus ? Une forte culture d'entreprise (que j’aime appeler l’âme) où le sens d'appartenance est au plus haut. Une culture où la vision fédère, où la passion, l'obsession de l'excellence, la résilience, l'agilité sont valorisées dans un environnement qui met au centre l'épanouissement des collaborateurs, et pas uniquement le profit et les dividendes aux actionnaires.
Il est nécessaire d'avoir beaucoup d'humilité et d'empathie pour prioriser les parties prenantes avant ses propres intérêts, mais n'est-ce pas là le rôle et la responsabilité d'un leader ? D'un Impact Leader ?
Et qui est le garant de cette culture, de la vivacité des valeurs et du suivi de l'alignement entre le business et les décisions ? Le PDG ? Les collaborateurs ?
Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à Patrick pour le temps qu'il m'a accordé. Pour lui, raison d'être et valeurs ne sont pas de simples mots, mais le fondement de son action quotidienne. Un banquier de grande valeur, n'est-ce pas là la définition historique de ce métier ?
Comments